𝘓𝘢 𝘳𝘦𝘷𝘶𝘦 𝘥𝘦 𝘱𝘳𝘰𝘫𝘦𝘵𝘴 du 5 novembre 2024 𝘦𝘯 𝘔𝘢𝘪𝘯𝘦 𝘦𝘵 𝘓𝘰𝘪𝘳𝘦 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘢 𝘦𝘮𝘣𝘢𝘳𝘲𝘶é 𝘴𝘶𝘳 2 𝘩𝘪𝘴𝘵𝘰𝘪𝘳𝘦𝘴 𝘱𝘢𝘳𝘢𝘭𝘭è𝘭𝘦𝘴 𝘥𝘦 𝘳é𝘯𝘰𝘷𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦 𝘣â𝘵𝘪𝘮𝘦𝘯𝘵𝘴 𝘴𝘤𝘰𝘭𝘢𝘪𝘳𝘦𝘴, 𝘵𝘰𝘶𝘴 𝘥𝘦𝘶𝘹 𝘦𝘯 𝘭𝘪𝘤𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘭𝘦 𝘗𝘳𝘪𝘹 𝘈𝘱𝘦𝘳ç𝘶 24 : 𝘭’é𝘤𝘰𝘭𝘦 𝘉𝘦𝘭𝘭𝘦𝘷𝘶𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘝𝘪𝘭𝘭𝘦 𝘥𝘦 𝘔û𝘳𝘴 𝘌𝘳𝘪𝘨𝘯é 𝘦𝘵 𝘭’é𝘤𝘰𝘭𝘦 𝘗𝘪𝘦𝘳𝘳𝘦 𝘦𝘵 𝘔𝘢𝘳𝘪𝘦 𝘊𝘶𝘳𝘪𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘷𝘪𝘭𝘭𝘦 𝘥’𝘈𝘯𝘨𝘦𝘳𝘴.
Grégoire Architectes avait 3 sujets majeurs à solutionner sur le projet de l’é𝒄𝒐𝒍𝒆 é𝒍é𝒎𝒆𝒏𝒕𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝑩𝒆𝒍𝒍𝒆𝒗𝒖𝒆 à 𝑴û𝒓𝒔-𝑬𝒓𝒊𝒈𝒏é :
- le désamiantage avec l’inquiétude des usagers et des parties prenantes sur le plan environnemental, économique et sécuritaire;
- la restructuration et l’extension de l’école, notamment le manque d’espaces de circulation et le dysfonctionnement des cours existantes;
- les nombreux ponts thermiques en toiture et en soubassement. Globalement, un état du bâti dysfonctionnant, particulièrement dégradé. L'accent a été mis sur l'isolation par l’extérieur des murs manteaux en bardage bois et la pose systématique de brise soleil.
Maîtrise d'ouvrage : Ville de Mûrs-Érigné
Maîtrise d'œuvre : AGENCE GREGOIRE ARCHITECTES
• AFORPAQ (économiste)
• ACE (Bet fluides – SSI)
• Bet AREST Bureau d'Etudes Structure (Structure)
Quelle a été la stratégie de l'agence Grégoire architectes ? 𝐃é𝐜𝐨𝐮𝐯𝐫𝐞𝐳 𝐥𝐚 𝐜𝐚𝐩𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐯𝐢𝐝é𝐨 :
Pour le projet de l’é𝒄𝒐𝒍𝒆 𝑷𝒊𝒆𝒓𝒓𝒆 𝒆𝒕 𝑴𝒂𝒓𝒊𝒆 𝑪𝒖𝒓𝒊𝒆 à 𝑨𝒏𝒈𝒆𝒓𝒔, l’agence Johanne San a travaillé sur un bâtiment scolaire datant des années 60 avec une sérieuse problématique de remise aux normes en termes d’architecture, technique et d’usage. La volonté de l’agence a été d’inscrire le projet dans une démarche environnementale à l’échelle du quartier avec le "biophilic design", une écriture architecturale biosourcée qui a intégré la désartificialisation des cours, l’apport de végétal en extérieur, créant des espaces de repos renaturé, à l’usage des élèves, des enseignants et également aux parents venant chercher leurs enfants.
Maîtrise d'ouvrage : Ville d'Angers
Maîtrise d'œuvre :
• Architecte : Johanne Guichard Floc’h
• Economiste OPC : GOUSSET INGENIERIE & COORDINATION
• Structure : Even Construtora
• Fluides énergie : AREA
• Acoustique : ITAC
• Paysage : LUN
Quels ont été les choix de l'agence Johanne SAN ? 𝐕𝐢𝐬𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐳 𝐥𝐚 𝐯𝐢𝐝é𝐨 :
By Construction 21
Conçue comme un nid d’oiseau, l’école Claire Bretécher à Nantes reflète les évolutions de l’architecture scolaire d’aujourd’hui notamment dans la prise en compte du réchauffement climatique. Elle s’intègre au paysage et s’insère dans un nouvel écoquartier à valoriser et à protéger.
L’école Claire Bretécher à Nantes, une tentative de réponse aux évolutions sociétales et environnementales
La construction du scolaire Claire Bretécher à Nantes, comprend 6 classes de maternelles, 10 classes élémentaires, une Unité d’Enseignement Externalisée (UEE), une restauration et un ALSH. Comment trouver la relation unique du bâtiment avec son site, révéler une harmonie en tenant compte de ce subtil équilibre entre les différents éléments que sont : un lieu, un programme, une fonction, un bâtiment ?
Le projet affiche à la fois la volonté de densifier, de dynamiser et d’urbaniser un nouvel éco-quartier tout en préservant son identité et sa biodiversité. Le groupe scolaire s’inscrit dans le cadre d’une vaste opération d’aménagement urbain, la ZAC Doulon-Gohards, valorisant 100 hectares de zone naturelle conservée avec la remise en production de quatre fermes urbaines. Il est ainsi la première pierre du Nouveau Doulon – ville fertile, voté en 2016. Il en donne le ton, il affiche une intention.
L’objectif a consisté à toucher le moins possible au patrimoine végétal du site tout en construisant un bâtiment valorisant pour le quartier, ouvert sur l’extérieur, sécurisant pour les enfants, mais aussi fonctionnel. Le Groupe scolaire a ainsi été pensé comme un nid d’oiseau, protecteur, intégré au paysage.
Une cours oasis, un bâtiment en bois, un espace protecteur
Construit en bois de Mélèze, il se structure et se « tisse » sur deux niveaux autour d’un petit bois, entièrement conservé et de deux grandes cours de récréations végétalisées, véritables paysages à habiter à l’intérieur de l’enceinte de l’école. La cour maternelle, arborée, plantée est constituée de sous-espaces ludiques, de jeux fixes et de jeux mobiles. Un espace vert et une clôture basse en bois la sépare de la cour élémentaire, elle aussi entièrement paysagée, constituée de bancs et structures en bois. Des jardins pédagogiques ont été imaginés au cœur du projet, à l’interface des deux cours. Le préau, en ossature bois, entoure les cours. Il crée un espace protecteur pour les enfants, à l’abri du soleil ou de la pluie.
Les façades constituent la limite protectrice vis à vis des voies adjacentes et des vents dominants, tout en permettant des échappées visuelles. Ces dispositions assurent une grande sécurité pour les enfants tout en préservant les riverains des nuisances acoustiques. Le soubassement du bâtiment est conçu en inox poli pour refléter la lumière et le paysage. L’étage est composé d’un bardage en bois animé d’un enchevêtrement de lames courbes. Cet effet visuel permet de faire « flotter » le premier étage, suscitant légèreté et poésie. Les toitures végétalisées, visibles depuis les futurs équipements et logements voisins, contribuent à l’intégration du bâtiment dans le site.
« Le beau, n’est pas figé. Le beau est une émotion, liée à l'harmonie. Le travail de l’architecte sur la lumière, les lignes, l'espace est cette recherche constante d’harmonie avec le lieu. »
Jean-Michel Buron Architecte DPLG et Gérant - Epicuria
- Un bâtiment en bois
- Des matériaux biosourcés
- Une cour oasis
- Une sécurité accrue
- Un espace de vie en harmonie avec le vivant
- Le bâtiment scolaire comme vecteur pédagogique
Pour revoir la conférence du 5 novembre 24 sur la rénovation thermique des bâtiments scolaires en Maine et Loire :